Alors que l’on entend beaucoup parlé de la dette des gouvernements américain et canadien, Invesco a sorti un document résumant les fait sur la dette. Vous pouvez voir le document complet ici.
Voici un résumé des points marquants de l’article :
Tout au long du 20e siècle, malgré l’accroissement de l’endettement, les États-Unis ont été très prospères.
Bien qu’elle soit élevée par rapport à la moyenne historique, la dette fédérale en pourcentage du PIB se rapproche du sommet atteint pendant la Seconde Guerre mondiale. Et la période de croissance suivante a été une des meilleurs historiquement.
En incluant tous les terrains, immeubles et ressources naturelles appartenant à l’économie américaine, les actifs du pays totalisent plus de 200 mille milliards $.
Les USA sont donc un bon risque de crédit.Fin des années 90 –période légendaire pour sa prospérité relative –les États-Unis ont dépensé environ 15 % de leur budget en paiements d’intérêt. Nous sommes à 8.4% actuellement de ces mêmes paiements.
43% de la dette sont des obligations détenues par des épargnants, des caisses de retraite et des institutions financières AMÉRICAINES. 30 % seulement de l’encours de la dette est dû à des pays étrangers, proches alliés des USA, comme le Japon, le Canada et le Royaume-Uni. Seulement 5% sont détenus par la Chine.
90% des dépenses publiques vont aux programmes obligatoires, à la défense et aux intérêts.
Pour finir, voici un article paru sur le site de La Presse, en date du 9 juillet 2020 avec le titre suivant : Les frais d’intérêt sur la dette fédérale baissent de 20%.
Vu le contrôle des taux d’intérêts fait par les banques centrales et leur niveau historiquement bas, les intérêts à payer vont être plus bas malgré un niveau record de la dette canadienne.
C’est le gouvernement du Canada lui-même qui finance en bonne partie l’accroissement de sa dette par l’entremise de la Banque du Canada qui achète sa dette sous forme de bons du Trésor et d’obligations gouvernementales.
« La Banque du Canada a entre autre augmenté la quantité de titres du gouvernement du Canada qu’elle achète aux adjudications des bons du Trésor et a mis en place un programme d’achat d’obligations sur le marché secondaire. […] Ces mesures ont permis au gouvernement d’emprunter à des taux d’intérêt se trouvant à des creux historiques ou proches des creux historiques », explique-t-on à la page 185 du chapitre sur la stratégie de gestion de la dette de 2020-2021.
Source : Invesco Canada
Les actions ont terminé la semaine en territoire positif grâce à des gains à la fin de la semaine après que le médicament Remdesivir de Gilead Sciences pourrait réduire de manière significative le risque de mortalité lié à la COVID-19.
La majorité des marchés boursiers ont connu des difficultés plus tôt en début de semaine alors que les investisseurs craignaient que l’augmentation des cas liés à la COVID-19 ne ralentisse le rythme de la reprise économique. La baisse de l’enthousiasme économique a poussé les prix de l’or (+0,83%) à leur plus haut niveau depuis 2011.
Les rapports de la Banque du Canada (BdC) et du gouvernement fédéral ont donné aux investisseurs canadiens une image plus claire de l’impact de la COVID-19 sur l’économie du pays. L’enquête trimestrielle portant sur les perspectives d’affaires de la BdC a décrit la faiblesse des conditions dans toutes les régions et tous les secteurs d’activités économiques canadiens.
Mercredi, le ministre fédéral des Finances, Bill Morneau, a publié le bilan budgétaire et économique du gouvernement qui prévoit un déficit de plus de 340 milliards de dollars cette année. Le déficit prévu, à près de 16% du PIB canadien, est le plus important depuis la Seconde Guerre mondiale et poussera la dette fédérale du Canada au-delà de 1 billion de dollars pour la première fois.
Finalement, vendredi, un solide rapport sur l’emploi au Canada a propulsé le S&P/TSX dans le vert pour conclure la semaine.
Des gains importants ont été enregistrés dans les actions des grandes sociétés technologiques américaines, qui se montrent encore une fois résistantes à toutes nouvelles macroéconomiques. D’ailleurs, la demande pour obtenir une exposition à ce type d’investissements, c’est-à-dire les fonds ayant une concentration dans les technologies, continue d’être très élevée.
Les gains enregistrés par les grandes compagnies de technologies américaines (Amazon, Apple, Microsoft, Facebook et Alphabet) ont représenté environ les trois quarts des gains de l’indice S&P500 et ont propulsé le Nasdaq à un niveau record. Les cinq titans technologiques représentent tout près de 25% du S&P500!
Source : Placements Mackenzie
Comme les dernières semaines, voici les différentes présentations de gestionnaires de fonds que vous pouvez écouter :
À propos de l’auteur