Pas de montant d’actif minimum pour être client, ajustement aux fonds de travailleurs, et suivi des marchés

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Pas de montant d’actif minimum pour être client, ajustement aux fonds de travailleurs, et suivi des marchés

Pas de montant minimum pour être client

Une série d’articles dans La Presse (ici et ici) ont soulevé le point de pratique que nous déplorons dans notre industrie. Nous entendons de plus en plus parler de conseiller qui mettent des barrières à l’entrée très hautes pour avoir accès à leur service (100 000$ ou plus).

Un nouveau phénomène commence à être visible depuis un moment, ce sont les clients qui se font abandonner par leur conseiller lorsque leur actif diminue dans le temps. Cela touche particulièrement les clients à la retraite qui sont en phases de décaissement et qui voit leur actif diminuer. S’il y a bien un moment ou nous ne voulons pas perdre notre conseiller, c’est bien lors de nos décaissements et notre retraite.

Nous tenons à rappeler que nous n’avons jamais mis de montant minimum d’actif pour être client avec nous et que cela va à l’encontre de nos valeurs. Nous acceptons tous les clients qui sont intéressés et motivés à travailler avec nous pour l’atteinte de leur objectif financier, peu importe leur âge et leur montant d’actif. Si vous connaissez des gens qui ont perdu leur conseiller ou qui cherche un conseiller, nous vous invitons à leur dire de communiquer avec nous.

Ajustement aux fonds de travailleurs

Alors que 2024 devait être la première année que les gens avec un revenu supérieur à 112 655$ ne devait plus avoir le retour d’impôt supplémentaire des fonds de travailleurs, le gouvernement vient de repousser la mise en vigueur de 3 ans.

Pour le fond de solidarité FTQ, les cotisations sont pour le moment fermées. Il faudra attendre la mise à jour de la part pour pouvoir de nouveau cotiser (en juin). Le fondaction CSN est lui toujours ouvert via des prélèvements automatiques seulement.

Suivi des marchés

Résumé du mois

Le mois de février fut rempli de bonnes nouvelles ayant eu un impact à la hausse des marchés. Les résultats des entreprises, et particulièrement dans la technologie, ont continué à dépasser les attentes. Cela permit aux indices américains de battre leur record.

Les chiffres de croissances économiques au 4e trimestre ont été fortement positifs aux États-Unis (progression supérieure à 3%) et très légèrement positif au Canada. Ce fut une surprise pour le Canada car les analystes s’attendaient à un 4eme trimestre négatif et le début d’une récession, confirmant la résilience actuelle de l’économie canadienne.

Finalement, les chiffres d’inflations sont repartis à la baisse après avoir monté en fin d’année. Le Canada a passé sur la barre des 3% à 2.9% tandis que les États Unis et l’Europe sont à 3.1%. Cette baisse est encourageante mais reste relativement faible, laissant croire que les baisses de taux arriveront plus tard que tôt.

États-Unis

La plupart des principaux indices de référence ont terminé la semaine en hausse, le Nasdaq Composite rejoignant l’indice S&P 500 en territoire record pour la première fois depuis plus de deux ans. Le mois de février s’est également terminé en beauté, l’indice S&P 500 ayant enregistré ses deux premiers mois de l’année les plus forts depuis 2019.

L’événement déterminant de la semaine en termes de sentiment de marché semblait être la publication jeudi de l’indice des prix des dépenses de consommation personnelle (PCE) de base (moins les aliments et l’énergie) du département du Commerce. L’indice a augmenté de 2,8 % pour la période de 12 mois se terminant en janvier, conformément aux attentes, mais le rapport a semblé calmer les inquiétudes suscitées par la publication antérieure de l’indice des prix à la consommation du département du travail, qui a montré que les prix de base ont augmenté de 3,9 %, ce qui est supérieur aux attentes qui étaient d’environ 3,7 %. L’indice des prix PCE de base est généralement considéré comme l’indicateur préféré de la Réserve fédérale pour mesurer les pressions inflationnistes globales.

Le reste du calendrier économique de la semaine, très chargé, a surpris légèrement à la baisse. En particulier, la jauge de l’activité manufacturière de l’Institute for Supply Management (ISM) s’est révélée nettement inférieure aux attentes, tombant d’un sommet de 18 mois de 49,1 en janvier à 47,8 en février. (Les chiffres supérieurs à 50 indiquent une expansion économique).

Canada

L’indice composé S&P/TSX a augmenté de 0,88 % pour clôturer à 21 552 vendredi, atteignant un pic de près de deux ans, sous l’impulsion de la progression des titres des secteurs de l’énergie et de la technologie. Les spéculations concernant la prolongation des réductions de l’offre par l’OPEP+ ont alimenté une hausse des indices de référence du pétrole, ce qui a entraîné un gain moyen de 1,96 % dans le secteur de l’énergie, qui est un poids lourd. Canadian Natural a mené la charge avec une hausse de 3,34 %, soutenue par un élan positif après des résultats d’entreprise optimistes au cours de la session précédente.

De même, Barrick Gold a également enregistré une hausse de 2,43 %, profitant de la hausse des prix des lingots. En outre, le secteur de la technologie a contribué aux gains globaux, affichant une hausse moyenne de 1,54 %.

Europe

L’indice paneuropéen STOXX Europe 600 a peu varié, mais est resté proche de ses records. La stagnation des données sur l’inflation a incité les investisseurs à réévaluer l’ampleur et le calendrier des réductions des taux d’intérêt par la Banque centrale européenne en 2024. Les principaux indices boursiers ont été mitigés. L’indice allemand DAX a augmenté de 1,81 %, tandis que l’indice italien FTSE MIB a progressé de 0,71 %. L’indice français CAC 40 a perdu 0,41 % et l’indice britannique FTSE 100 a cédé 0,31 %. Les rendements des emprunts d’État européens ont terminé en hausse.

L’inflation de la zone euro baisse moins que prévu :

L’inflation globale et l’inflation de base ont ralenti moins que prévu en février. La croissance annuelle des prix à la consommation dans la zone euro a légèrement ralenti pour atteindre 2,6 %. L’inflation de base s’est ralentie pour atteindre 3,1 %, ce qui est supérieur à l’estimation consensuelle de 2,9 %.

L’inflation allemande ralentit à nouveau, les ventes au détail s’affaiblissent, le chômage reste élevé :

En Allemagne, la croissance annuelle des prix à la consommation a continué à se ralentir en février pour atteindre 2,7 %. Cependant, l’inflation de base et les prix des services ont augmenté. La consommation privée est restée faible, les ventes au détail ayant baissé de 0,4 % en janvier, après avoir chuté de 0,5 % en décembre. Le taux de chômage corrigé des variations saisonnières a atteint 5,9 % en février, son niveau le plus élevé depuis plus de deux ans.

Japon

Les actions japonaises ont connu une nouvelle semaine faste, le Nikkei 225 gagnant environ 2,08 %, oscillant autour d’un nouveau record et portant les gains de février à environ 10,0 %.

Le gouverneur de la Banque du Japon, Kazuo Ueda, a souligné qu’il était trop tôt pour conclure que la banque centrale avait atteint son objectif d’inflation de 2 % de manière durable et a continué à indiquer que l’augmentation des prix en même temps que les salaires était une condition préalable à tout changement d’orientation. L’inflation des consommateurs, mesurée par l’indice de base des prix à la consommation, a ralenti en janvier pour s’établir à 2,0 % en glissement annuel, contre 2,3 % le mois précédent.

Le secteur manufacturier se détériore tandis que le secteur des services reste le principal moteur de l’économie :

Sur le front des données économiques, les dernières données de l’indice des directeurs d’achat (PMI) ont montré que la détérioration des conditions manufacturières s’est aggravée au cours du mois de février, dans un contexte de faiblesse de la demande intérieure et étrangère (notamment chinoise). Cette situation contraste avec le renforcement du secteur des services, qui est l’un des principaux moteurs de l’économie japonaise.

Sources: Placements Mackenzie, Bloomberg, Barron’s, The Wall Street Journal, Reuters, FactSet, CNBC.

Les opinions exprimées dans cette infolettre sont celles de Vincent Pelle et ne reflètent pas nécessairement celles de Services en Placements Peak. Elles reposent sur des informations et ou conditions de marché qui peuvent changer sans pré-avis. Il ne s’agit en aucun temps des conseils en matière de placements. Les sources utilisées sont considérées fiables par l’auteure, mais ne sont pas garanties.

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