Dans le but de mieux vous servir et d’ajuster notre réflexion vis à vis de la fréquence de l’infolettre ainsi que de nos rencontres avec vous, nous avons mis au point un rapide sondage qui nous permettra de nous ajuster pour le reste de l’année 2020 et possiblement le début de l’année 2021. Si vous n’avez pas encore pris le temps d’y répondre, vous pouvez le faire cliquant sur le lien suivant.
Les marchés mondiaux ont conclus la semaine avec beaucoup d’enthousiasme en raison des grands espoirs qu’un traitement de la COVID-19 arrive bientôt, alors que les régulateurs américains ont approuvé le plasma sanguin d’urgence pour les patients atteints de la COVID-19, et rapportent que l’administration du président Trump pourrait accélérer la recherche d’un vaccin.
Les responsables américains et chinois ont émis des messages apaisants selon lesquels ils continueront de faire avancer la mise en œuvre de l’accord commercial.
Les principaux indices boursiers, tels que le S&P500 (+3,26%) et le Nasdaq (+3,39%), ont atteint des niveaux records.
Mercredi, l’indice MSCI World a atteint un record, alors que des liquidités continuaient à affluer sur les marchés boursiers du monde entier
Économie américaine (S&P 500 : +3,26%):
Aux États-Unis, le président de la Réserve fédérale américaine, Jerome Powell, a retenu l’attention. Ce dernier s’est exprimé jeudi à Jackson Hole lors du forum politique annuel de la Fed. Ce discours était très attendu par les investisseurs car le président Powell devait fournir des mises à jour de politique par le Federal Open Market Committee (FOMC).
La Fed a notamment ajusté sa stratégie pour atteindre son objectif d’inflation à plus long terme de 2% en notant qu’il « cherche à atteindre une inflation moyenne de 2% au fil du temps ». Cela signifie qu’après des périodes où l’inflation est restée constamment inférieure à 2%, une politique monétaire appropriée visera probablement à permettre à l’inflation de passer modérément au-dessus de 2% pendant un certain temps
L’optimisme et les vaccins : L’optimisme quant aux vaccins a donné des ailes aux titres boursiers des compagnies aériennes et de croisière. Pendant ce temps, le prix du pétrole (+1,70%) a augmenté en raison des ouragans Marco et Laura qui ont ravagé la côte américaine du golfe. Plus de la moitié de la production de pétrole dans le golfe du Mexique a été arrêtée et les résidents ont été évacués.
Au Canada, les résultats trimestriels des banques canadiennes ont retenu l’attention.
En effet, la Banque Scotia a déçu les investisseurs en déclarant sa première perte nette trimestrielle en 18 ans après que son unité bancaire internationale, en particulier en Colombie, ait subi des pertes.
Pendant ce temps, la Banque de Montréal a battu les estimations des analystes en profitant de bénéfices records provenant notamment de ses activités de gestion de patrimoine. La Banque Royale du Canada, Toronto Dominion et la CIBC ont également surpassé les attentes des analystes.
D’autre part, le dollar canadien a gagné du terrain, atteignant un sommet de sept mois par rapport au dollar américain grâce à la stabilité des prix du pétrole, l’une des principales exportations du Canada.
Statistique Canada a publié des données qui montrent que le PIB canadien a reculé de 11,8% au deuxième trimestre, soit la baisse trimestrielle la plus rapide jamais enregistrée. Les données ont également démontré que le PIB du mois de juin a augmenté de 6,5% par rapport au mois précédent, ce qui est la reprise mensuelle la plus rapide jamais enregistrée.
Les marchés boursiers européens ont continué de s’inspirer de leurs homologues nord-américains et ont terminé la semaine avec de solides gains.
Le rouble est tombé à son plus bas niveau en quatre ans et demi par rapport à l’euro alors que les ministres européens des Affaires étrangères interrogent les responsables russes sur l’empoissonnement d’Alexei Navalny, un chef de l’opposition russe.
Du côté asiatique, les bénéfices des entreprises industrielles chinoises ont augmenté pour un troisième mois consécutif en juillet et au rythme le plus rapide depuis juin 2018. Parallèlement, les régulateurs financiers sud-coréens ont annoncé cette semaine qu’ils étendaient l’interdiction de la vente à découvert d’actions cotées en bourse jusqu’au 15 mars 2021 dans le but de contrôler la volatilité du marché en raison des inquiétudes suscitées par la résurgence de la COVID-19.
Au Japon, l’indice Nikkei 225 (-0,16%) a terminé la semaine en territoire négatif après que le Premier ministre, Shinzo Abe, ait annoncé sa démission pour des raisons de santé.
Source : Placements Mackenzie
Comme les dernières semaines, voici les différentes présentations de gestionnaires de fonds que vous pouvez écouter :
À propos de l’auteur